Géographie et climat
Le territoire de la commune matérialise une fraction sud du Massif Central à 100 kms à vol d’oiseau de Montpellier et de la Méditerranée et à 160 kms de Toulouse, la capitale régionale de la région
Midi-Pyrénées dont nous faisons partie.
La commune est traversée par la Sorgues, qui, avec ses affluents, a découpé 7
« montagnes » : des Anglais, de la Quille, de la Fous, de la Serre, des Cazes, de Nougayrolle et du Rocher de Caylus. Cinq ponts permettent la circulation, par ordre
d'ancienneté : le pont Vieux, le pont Neuf, le pont du Centenaire (ou des Frères), le pont Ferroviaire et le pont de la Résistance. (Photos des ponts sur Structurae).
La commune est le centre administratif, politique et commercial d'un territoire essentiellement rural aux contours flous
appelé le Saint-Affricain.
À la frontière de zones géologiques très différentes,
le Saint-Affricain présente des paysages, une flore, une faune et un patrimoine très diversifiés en bordure du Parc naturel régional des Grands Causses.
Le climat, avec des contrastes importants entre la rudesse des altitudes et la douceur relative du fond des vallées est à
la fois de types continental et méditerranéen.
Bien que dépendant administrativement de la région de Toulouse, les échanges et les relations se font surtout avec Rodez et Montpellier, beaucoup plus proche.
Saint-Affrique et sa proximité
Saint-Affrique est une commune rurale très vaste (environ 10 fois la taille moyenne des communes françaises de métropole), dont la surface (110 km²) est supérieure à celle de Paris intra-muros. Plusieurs bourgs et villages, dont la population est parfois supérieure à celle des plus petites communes du département (Arnac-sur-Dourdou, Le Viala-du-Pas-de-Jaux) parsèment son territoire. Le Viaduc de Millau (le plus grand pont du monde) se trouve à environ 20 kms et est visible
depuis les hauteurs de Saint-Affrique. Roquefort, la célèbre cité du roi des fromages se trouve à 13 kms et on peut dire que des producteurs de lait de brebis aux employés des caves de Roquefort
avec tous les emplois directs et indirects, la plupart des enfants des foyers du Saint-Affricain ont été élevés au biberon de Roquefort
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Bedos, Boussac, Bournac, Le Cambon, Crassous, Saint-Étienne de Naucoules, Savignac, Tiergues,Truans,Vailhauzy,
Vendeloves
Hameaux, lieux-dits ou écarts
Camaras, la Capelle, les Cazes, la Cazotte, Caylus, Couat, Fregebise, Maxiliou, Monhargues, Moulin du Juge, Roc-Blanc,
Saint-Amans, Saint-Vincent, Touloupy, Vaxergues, le Vern, la Vernière, Vispens.
Communes limitrophes
Elles sont toutes situées dans l'arrondissement de Millau
Économie
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Depuis le Moyen Âge, la ville chef-lieu de
commune, au centre d'un territoire essentiellement agricole, est un important lieu de commerce du sud Aveyron dont les marchés et foires actuels sont la survivance.
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Avec son statut d'ex-sous-préfecture c'est également un centre administratif et d'enseignement important avec
Lycée privé (Saint-Gabriel), Lycée et collège publics avec sections techniques (cité scolaire Jean-Jaurès), Collège privé (Sainte-Jeanne-d’Arc), Lycée d'enseignement agricole public, Lycée
d’enseignement privé rural (Vaxergues), CFPPA (Centre de formation professionnelle pour adultes, au lycée agricole), et pendant près de trente ans une école des métiers (ISFME) d'EDF repris par la Chambre de commerce et d'industrie de Millau Sud-Aveyron qui gère aussi : l'école des métiers
de l'animation et des techniques d'ambiance (The village)
Sans oublier la plus importante activité : l’industrie du fromage de Roquefort, le roi des fromages qui
induit d’innombrables emplois directs et indirects.
Les données archéologiques
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La commune est occupée dès le néolithique, avec, comme signaux visibles, le dolmen de Tiergues, celui de
Crassous ou de Boussac.
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Une occupation quasi continue du territoire est attestée par la présence, en divers lieux, de tessons de poteries
depuis le néolithique, jusqu'aux Ve - VIe siècles. (Caylus - Le
Saint-Affrique d'avant Saint-Affrique, Chapitre I : L'environnement archéologique, Jean Poujol, 1995, Publié à compte
d'auteur)
La légende
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La tradition locale veut que vers 470, Affricanus, évêque de
Comminges persécuté par les Wisigoths ariens, se réfugie dans la Vicaria Curiensis qui prend ensuite le nom de Sain l’Affrique.
Blason de Saint-Affrique, d'or à la croix fleurdelysée d'azur chargée en pointe d'un
croissant du même, au chef aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ.
L'histoire contemporaine : l’hôpital
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22 octobre 2003, manifestation massive, ayant eu les honneurs de la presse nationale, pour protester contre la décisionde l'Agence régionale de l'hospitalisation de fermer le service de chirurgie de l'hôpital de la commune. Cette
manifestation est suivie par d'autres actions médiatiques (occupation du chantier du viaduc de Millau, grève
de la faim de cinq personnes …) qui permettront de maintenir le service de chirurgie. C'est à cette occasion que fut créée la Coordination
nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité le 4 avril 2004.
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Depuis, tout a bien changé. L’électorat de droite à cette époque préconisait la création d’un Hôpital commun à
Saint-Affrique et Millau afin de regrouper les moyens, les crédits, les personnels et de conserver une actractivité pour le recrutement des médecins et une offre de soins de qualité pour le
Sud-Aveyron que comptait vampiriser l’Hôpital de Rodez. Les Socialistes entraînés par le Maire Alain Fauconnier et autres partis de gauche n’en voulaient pas et d’ailleurs, Mr Fauconnier s’est
fait élire sur ce thème de la défense de l’hôpital de Saint-Affrique avec le maintien de la chirurgie (gageure quand on réalise que les spécialités pointues ne peuvent y être réalisées).
Aujourd’hui, tout le monde (à part les communistes et les partis de la gauche de la gauche et certains « modem » s’accorde, Fauconnier en tête qu’il faut regrouper les activités. Qui
vivra, verra. Le jeu politique socialiste nous a coûté cher et un retard important en terme de réalisation.
Administration et démographie
Détails du recensement de 2006 :
Saint-Affrique est chef-lieu du canton de Saint-Affrique.
Saint-Affrique est également le nom donné à l'agglomération urbaine incluant le village de Vabres-l'Abbaye pour une population totale de 9556 habitants et une superficie de 152,32 km².
Le Vieux Pont et l'église
PATRIMOINE CIVIL
Le dolmen de Tiergues (monument historique, classé en 1889)
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Vestiges des anciennes fortifications : tour d'enceinte, traces des remparts (aujourd'hui boulevard
Victor-Hugo, boulevard de la République, place de la Liberté et boulevard Charles-de-Gaulle.
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Château de Bournac (XIIIe siècle, XVe siècle)
restauré XIXe siècle.
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Ruines du château de Caylus sur le rocher de Caylus qui domine la ville.
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Château du Mas Rougier (monument historique, inscription par arrêté du 19 mars
1979) : possède un logis rectangulaire, tour circulaire, tour carrée, meurtrières, et des mâchicoulis.
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Le pont Vieux, classé monument historique par arrêté du 12
juillet1886, fut bâti vers 1270.
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Le pont Neuf, fin XVIIe siècle.
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La fontaine des Béliers, œuvre du sculpteur Rémi Coudrain sur la place de l'hôtel de ville.
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Le pressoir en pierre de Savignac (monument historique inscription par arrêté du 7 août
1980), du type en écusson.
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La Maison de la mémoire du Pays saint-affricain (installée dans les locaux de l'ancienne sous-préfecture et maison
natale d'Émile Borel) : musée et bibliothèque où est déposé le fonds documentaire de Pierre et Marie-Louise Cabanes, découvreurs inlassables du patrimoine du Sud Aveyron.
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Musée interactif sur l'élevage ovin : Pastoralia, Le
monde de la brebis.